La Suisse est réputée pour sa stabilité politique et sa robustesse économique, ce qui offre des conditions exceptionnelles aux organisations caritatives. Zurich, qui se distingue par son rôle de centre financier international, est en tête de liste. L’amélioration continue du paysage juridique et réglementaire de Zurich augmente considérablement son attrait, favorisant une atmosphère propice à l’épanouissement des efforts philanthropiques.
Qu’est-ce qui fait de Zurich un site attrayant pour les fondations caritatives ?
Le charme de Zurich en tant que havre pour les fondations caritatives est multidimensionnel, ancré dans sa suprématie financière mondiale. Sur plus de 13 000 fondations caritatives en Suisse, Zurich en accueille 2 219, qui gèrent des actifs dépassant les 18 milliards de francs suisses. Cette prééminence est attribuée à l’environnement politique, économique et réglementaire favorable de la ville, spécialement conçu pour encourager le progrès et l’innovation philanthropiques.
Comment les fondations caritatives publique contribuent-elles à la société suisse ?
Les fondations caritatives sont indispensables à la société suisse, car elles soutiennent les initiatives dans les domaines des arts, de la culture, de la science et de la protection sociale, renforçant ainsi les initiatives de l’État. Leur influence s’étend à la stimulation de l’innovation, à l’investissement social et au capitalisme à risque, ce qui profite considérablement au paysage socio-économique de Zurich et de la Suisse.
Quels sont les principes de base et les exonérations fiscales applicables aux fondations caritatives publique en Suisse ?
Les fondations suisses, qui ont la particularité de ne pas avoir de propriétaire ou de membre, permettent aux fondateurs d’allouer éternellement des actifs à des causes choisies. Dirigées principalement par un conseil de fondation et contrôlées par une autorité de surveillance, ces entités veillent à ce que les actifs soient utilisés conformément au but de la fondation.
Il est essentiel de prendre contact avec les autorités fiscales cantonales avant la création d’une fondation pour obtenir une exonération fiscale, en particulier pour les fondations qui se consacrent à des activités publiques ou caritatives. Cette exonération, fondée sur le principe de la non-imposition des initiatives privées qui allègent les responsabilités de l’État, dépend des diverses interprétations cantonales de la notion de « bienfaisance » et est guidée par des directives juridiques et administratives.
Comment la pratique du bureau des impôts de Zurich a-t-elle changé en ce qui concerne la rémunération des membres du conseil de fondation ?
Depuis le 1er février 2024, la politique fiscale du canton de Zurich permet aux fondations caritatives publique de rémunérer de manière appropriée les membres de leur conseil d’administration sans compromettre leur statut d’exonération fiscale. Il s’agit là d’un changement important par rapport à l’ancienne norme du service volontaire.
Le code civil suisse exige que la rémunération des membres du conseil de fondation corresponde aux objectifs de la fondation et ne constitue pas un abus de fonds, les autorités de surveillance veillant au respect de cette règle. Le bureau des impôts de Zurich s’appuiera sur l’approbation de l’autorité de surveillance, à moins qu’il ne soupçonne une rémunération excessive, auquel cas il pourra procéder à sa propre évaluation.
Cette mise à jour reflète la possibilité légale d’indemniser les gestionnaires d’entités à but non lucratif et reconnaît les responsabilités substantielles assumées par les membres du conseil d’administration. La position progressiste de Zurich la distingue des autres cantons qui continuent d’adhérer à l’idée d’un conseil d’administration non rémunéré.
Quelle est la position de Zurich sur les activités internationales des fondations caritatives ?
Zurich a modernisé ses directives fiscales, traitant les activités caritatives internationales sur un pied d’égalité avec les activités nationales, soutenant ainsi les efforts philanthropiques mondiaux. Cette approche est subordonnée à l’alignement des activités sur les valeurs suisses et à leur bénéfice potentiel pour la Suisse.
Pour pouvoir bénéficier d’une exonération fiscale, les projets internationaux doivent être méticuleusement documentés et montrer clairement les transferts de fonds vers les bénéficiaires étrangers prévus. Le bureau des impôts de Zurich s’engage à assurer le respect de ces règles en collaboration avec les autorités de surveillance.
Comment la ville de Zurich s’adapte-t-elle aux modèles de financement entrepreneuriaux des fondations caritatives ?
Le bureau des impôts de Zurich approuve les modèles de financement entrepreneuriaux, tels que les obligations à impact social et les investissements participatifs, tout en maintenant le statut d’exonération fiscale d’une fondation. Ces entreprises sont autorisées tant qu’elles se concentrent sur des domaines dépourvus d’intérêt commercial, à condition que les retours sur investissement soutiennent les objectifs caritatifs de la fondation.
Cette politique encourage les fondations à participer à la philanthropie entrepreneuriale, en soutenant des entreprises sociales susceptibles d’offrir des rendements financiers sans s’engager dans une concurrence directe sur le marché.
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